Nous allons réalisé une série d'article sur les matières naturelles. Nous commençons d'abord par une matière noble: la soie.
Historiquement, selon la légende, il y a 5000 ans, l’impératrice chinoise Si Ling Shi (ou Lei Zu) avait observé le ver à soie filant son cocon. Elle en déroula les filaments pour en faire un tissu. Le prix d’une livre de soie équivalait à une livre d’or dans l’empire romain. Vers 555 avant JC, la production de la soie fut établie dans le bassin méditerranéen, après que des oeufs de ver à soie ont été amenés en contrebande en Europe.
Production et provenance
La production mondiale de soie brute est d’environ 70000 tonnes, ce qui représente moins de 0.2 % de la production mondiale de fibres textiles.
Les plus importants pays producteurs sont:
La Chine, l’Inde , l’Ouzbékistan, le Brésil, l’Iran, la Thaïlande, le Vietnam, la Corée et l’Ex-URSS.
La soie est un filament textile d’origine animale. Elle est issue du cocon produit par la chenille du bomyx du murier (ver à soie). Le cocon est constitué de 2 à 3 km de fil mais seulement 600 à 1000 m peuvent donner un filament textile exploitable.
Le bombyx du mûrier
À la sortie de l’oeuf, la larve du bombyx du mûrier ne mesure que 2 mm de longueur. une grande quantité de feuilles de mûrier est nécessaire pour la nourrir. Après environ 30 jours et quatre mues successives, la chenille atteint la taille d’un doigt et commence à se métamorphoser. À ce stade, on l’installe sur des claies de paille ou de bambou pour qu’elles puissent s’y fixer. La fibroïne de soie (une protéine animale) est expulsée sous forme de liquide à travers un orifice situé sous la lèvre inférieure de la chenille. La filière est alimenté par deux glandes et les filaments qui émèrge sont enrobés de grès (sérincine). La filature prend environ 3 jours pendant lesquels un filaments de
3000 m est produit. La chenille se déplace selon un mouvement en forme de huit pour créer un cocon de la grosseur d’un oeuf de pigeon. Les premiers filaments de soie emmêlés qui recouvrent le cocon et servent à fixer sur les claies sont appelés blazes.
La transition de la chysalide au papillon prend environ 14 jours. Le papillon (mite) sort après avoir percé une partie de la paroi du cocon. les mites s’accouplent, la femelle pond et le couple meurt quelques heures plus tard.
La récolte produite par 50 000 vers à soie équivaut à environ 1000 kg de cocons, lesquels donnent approximativement 120 kg de soie brute.
Soie Sauvage
Mis à part le bombyx du mûrier, il existe plusieurs espèces de vers à soie non doméstiqués. La plus importante est le tussah. Jusqu’à ce jour il n’y a eu aucune tentative d’élevage de cette espèce en Europe.
Récolte de la soie Tussah
Les cocons de soie sauvage sont recueillis sur les arbres et les buissons. Le grès qui recouvre la soie sauvage peut difficilement être enlevé, et comme les cocons sont percés, on ne peut les dévider. Pour ses raisons, la soie sauvage conserve ses teinte naturelles de brun ou de roux. La finess des filaments varie et il apparaissent comme des traits de crayons irréguliers.
La soie sauvage à une coupe transversale différentes de la cultivées.
Résumé des propriétés des différentes types de soie
Les propriétés décrites dans cette section s’applique principalement aux soies décreusées. Elles peuvent varier selon la source ( cultivée ou sauvage), le type de fibre, les procédés de filature (filament, filé, bourrette) et les finitions (grège, décreusée, chargée). Le tableau résume les différences les plus importantes.
Il est important d’ajouter que à l’instar des matières textiles, les propriétés du tissu sont influencées par le type de tissage, le poids et certaines finitions.
Soie cultivée et décreusée
Filament
Schappes filées
Blousse et bourrette
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Soie cultivée et chargée
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Soie Sauvage
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Utilisations
La soie peut-être utilisée pour tout ce qui est de l’habillement comme par exemple les robes, les blouses et les vêtements haute gamme. Elle peut encore être utilisée pour les accessoires ( les foulards, les gants, les cravates...) les textiles de maison (Recouvrement mural, les rideaux, les tapis...) ou voir les usages industriels ( les fils à coudre ou à broderie ou même encore les pneus de bicyclette de course)
Entretien et étiquetage
Ce qui va suivre ci-dessous indiquent les précautions de base à prendre en termes d’entretien. Il est toutefois important de considérer les limites que peuvent avoir un tissu, un vêtement ou un apprêt particuliers.
Pour le lavage: détergent doux , minimum d’agitation, rinçage à froid, un soupçon de vinaigre dans l’eau de rinçage avive les couleurs.
Pour le Blanchiment: 
Pour le Séchage: Ne pas sécher à la machine. Ne pas sécher sous la lumière directe du soleil.
Pour le Repassage : Repasser à l’envers à 120-115°C. Ne pas presser les coutures La vapeurs et l’eau peuvent tacher.
Pour le Nettoyage à sec: Recommandé pour les articles teints et délicats.
Étiquetage textile
La réglementation s’appliquant à l’étiquetage textiles stipule que le terme soie ne soie pas employé que si les fibres ont été obtenues de cocons de vers à soie. Les descriptions telles que “soie artificielle” ou “soie manufacturée” ou l’utilisation de “jersey de soie” ou “damas de soie” pour les cotonnades sont interdites.
Source: Technologie du vêtements et Technologies du textiles.
